Vendredi 13 juin, Bourse du Travail - Beto Pianelli, secrétaire du syndicat du métro de Buenos Aires

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L’accession de Milei à la présidence de l’Argentine est lourde de conséquences.

La première année de la présidence de Milei se caractérise par de drastiques coupes dans le budget de l’État, une dérèglementation visant maintes sphères de la société.

Dès les premiers jours, le peso a été dévalué de 52%, passant de près de 400 à 800 pesos pour un dollar. L’inflation a bondit de 25% en décembre (193% sur 12 mois).

Le nombre de ministères est passé de de 18 à 9 (certains devenant des "Secrétariats")... Au total "une réduction de 34% des postes publics.

On a mis fin progressivement aux subventions aux transports, à l’énergie. Le premier prix de ticket de bus est par exemple passé en un an de 53 pesos à 371 pesos (0,05 à 0,35 dollars) à Buenos Aires.

D’importantes mobilisations se sont déroulées contre la casse de l’Université publique, la baisse drastique du salaire des enseignants. Des grèves ont aussi eu lieu dans d’autres secteurs comme les hôpitaux.

Le gouvernement Milei criminalise les mobilisations (nombreux blessés ; poursuites pénales contre des dirigeants syndicaux...).

Et aujourd’hui, le gouvernement de Milei s’attaque ouvertement au droit de grève, aux syndicats.

Un décret signé le 20 mai décide d’un élargissement des secteurs dits "essentiels" (transport fluvial et maritime, industrie alimentaire, télécommunications (radio, télévision, internet), hôtellerie-restauration, éducation - de la maternelle au secondaire en passant par l’éducation spécialisée-, le transport de marchandises, aéroports, douanes et services de l’immigration, services pharmaceutiques, garde d’enfants, services bancaires et financiers, secteur de la distribution de gaz et autres combustibles...) pour imposer aux personnels un service minimum de 50% à 75 % minimum....

Venez discuter avec Beto Pianelli, secrétaire du syndicat du métro de Buenos Aires

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