Congrès SNES Lyon - Thème II - Pour des personnels respectés et valorisés
Congrès académique du SNES de Lyon : motions Émancipation
Thème II - Pour des personnels respectés et valorisés
Formation initiale et continue
Motion Émancipation
2.1 Recrutement et formation initiale
a- Le SNES demande l’abrogation des textes instituant la réforme des concours et de la formation initiale des enseignants. Il défend le droit collectif (statutaire) à une formation initiale après le concours, payée par l’État sous statut de fonctionnaire stagiaire.
b-Le SNES est favorable à un pré-recrutements sous statut d’élève fonctionnaire (élève professeur) permettant à l’étudiant de faire les études universitaires disciplinaires de son choix (cf. le statut des normaliens, des ex-IPES,… avec prise en compte de ces années pour la retraite), puis de passer les concours.
d- Le SNES décide de quitter le comité de suivi des Inspé (chargé du suivi de la mise en œuvre de la réforme, ce comité de suivi a stabilisé la réforme des concours et aujourd’hui, de nouvelles dégradations sont annoncées).
2.2 Formation continue :
Le Compte personnel de formation (CPF) a été mis en place à la demande du patronat : il vise à individualiser les droits, à mettre en cause les qualifications acquises en référence aux diplômes et concours au profit des compétences que le salariés doit faire évoluer selon les attentes de l’employeur.
Le SNES demande le rétablissement du droit à la formation continue au choix du fonctionnaire et payée par l’État, c’est à dire, sur le temps de travail
Fiche 5- Santé au travail et protection sociale statutaire
5.3 Réforme de la PSC et droits statutaires
Amendement Émancipation : Remplacer le 5.3 par
Après avoir obtenu, avec la caution des directions syndicales sur l’accord PSC, la rupture des solidarités, le découplage PSC/Prévoyance, le gouvernement poursuit l’offensive avec la prévoyance.
La FSU a signé l’« accord de méthode » du gouvernement cadrant des négociations sur la prévoyance, et elle indique qu’attachée aux « solidarités », elle « sera attentive à ce que la situation des ayants-droits concerne les actifs-ves comme les retraité-es » . Or, cet accord précise qu’il « s’applique à l’égard des agents publics pour lesquels les organisations syndicales élues au Conseil Supérieur de la Fonction publique d’États sont représentatives ». Ce qui signifie en clair que les retraités (les chômeurs) ne sont pas concernés.
De plus, la négociation portera sur la prévoyance complémentaire et sur la prévoyance statutaire. La participation et donc le contrôle de l’employeur renforcera les possibilités de vases communicants entre les deux. Plus encore, le contrôle de l’État sur la Sécu en sera encore renforcé : l’exécutif (et derrière lui les assurances privées) aura la main sur la gestion de la sécu, le PLFSS étant déjà soumis au vote d’un Parlement aux ordres.
Signé à la veille des élections, cet accord de méthodes est une nouvelle caution syndicale apportée à Macron et au Medef.
Le congrès du SNES de Lyon considère qu’on ne peut défendre la Sécu sans combattre pied à pied les contre-réformes du gouvernement. Cela implique de présenter clairement aux personnels les objectifs du patronat, du gouvernement à son service, de formuler clairement les enjeux et donc de dénoncer l’accord de méthode sur la « prévoyance ». D’annoncer que le syndicat refusera de participer à de telles négociations dont le seul objectif est de porter de nouveaux coups aux acquis statutaires, à la sécu. Et de s’adresser en ce sens aux autres fédérations syndicales.
Ce serait là un point d’appui dans l’objectif d’imposer l’abrogation de la loi TFP et pour le combat, dans l’unité, en vue de la « reconquête de la sécu ».